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NFL - 52e Super Bowl

Eagles champions, premiers du nom !

Les Philadelphia Eagles ont remporté la 52e édition du Super Bowl, cette nuit (heure française), à Minneapolis. Ils se sont imposés face aux favoris, les New England Patriots du MVP de la saison, Tom Brady (41-33), s’adjugeant ainsi leur premier titre de champion NFL. Ces mêmes Patriots qui les avaient battus il y a 13 ans, lors de leur dernière participation à un Super Bowl.
La vengeance est un plat qui se mange froid ? Oui, quand on n’a pas le choix. Les fans des Eagles ont attendu 13 ans avant de voir leurs héros prendre leur revanche sur Bill Belichick et Tom Brady, déjà figures de proue du bateau Patriots, en 2005, lorsque la franchise de Boston avait battu celle de Philadelphie lors du 39e Super Bowl (24-21). Une revanche éclatante et, surtout, synonyme de premier titre suprême.

La parole est à... l’attaque
Les Eagles d’un Nick Foles (MVP du match, après un duel de QB de haut vol) et leur attaque de feu ont eu raison des Pats, à l’issue d’une rencontre serrée. 41-33, les escouades défensives n’étaient pas la fête, New England devenant le perdant le plus prolifique de l’histoire du Super Bowl, avec ses 33 unités.
Plusieurs statistiques hallucinantes ont fait mentir le célèbre dicton : “l’attaque fait gagner des matches, la défense fait gagner des titres”, aux yeux des Eagles et lui ont au contraire donné du crédit, du point de vue des Patriots.
Ces derniers n’ont pas “punté” une seule fois du match (du jamais vu à ce stade de la compétition) ont gagné plus de 600 yards (613, contre 538 pour Philadelphie) et ont donc atteint un total de points record pour un “loser”. Au jeu de “qui marquera le plus ?” les Eagles de Corey Clement (un touchdown, 100 yards gagnés en 4 réceptions, photo de couverture, via Getty) ont eu le dernier mot.

Il ne fait pas bon être MVP
En première mi-temps, les Patriots ont envoyé des signaux inquiétants. Un field goal botté sur le poteau par Stephen Gostkowski, après un snap approximatif, un ballon échappé par Tom Brady, receveur de circonstances et, déjà, une incapacité chronique à contrer les offensives adverses.
La magie que Brady cache dans ses yeux et ses mains, le scénario fou de l’an passé, le TD de Rob Gronkowski qui a permis aux Pats de passer devant dans le 4e quart (33-32) ont entretenu l’espoir d’une fin heureuse, dans le camp de Boston. Mais ce n’était pas le soir de Tom Terrific et des siens.
Le célèbre n°12 de 40 ans a réussi beaucoup de choses dans sa carrière, mais il n’a pas réussi à signer le premier doublé MVP de saison régulière - Super Bowl du XXIe siècle. L’histoire a rarement boudé Brady. Cette nuit, elle lui a glissé entre les doigts, tandis que les Eagles accomplissaient leur exploit.

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