Tweets sur sporthinker
Sporthinker
Un rendez-vous hebdomadaire pour tous les passionnés de sport.

Deux astres ...

ASM et OM 2003.2004
Deux astres, une éclaircie dans le désastre

Mercredi 25 février dernier les Monégasques se sont imposés avec brio, sur le terrain des Gunners d’Arsenal (1-3) en huitième de finale aller de la Ligue des Champions. Ils se retrouvent ainsi en position de force pour rejoindre un « Top 8 » auquel ils n’ont plus appartenu depuis onze ans, lorsque l’année 2004 les avait vus atteindre la finale de la C1, tandis que l’Olympique de Marseille se hissait aussi aux portes du sacre, en C3. Retour sur cette double-épopée, qui s’est achevée par un zéro pointé en terme de Trophée, mais qui reste le récit héroïque le plus abouti du XXIe siècle, pour le ballon rond hexagonal sur la scène continentale. 

 

Depuis l’an 2000 et la disparition de la « Coupe des Coupes », neuf pays ont conquis l’Europe en remportant la Champions League ou la Coupe de l’UEFA (devenue Europa League) par l’intermédiaire de l’un de leurs représentants. Si l’Ukraine, les Pays-Bas ou encore la Turquie figurent parmi cette liste, la France ne peut pas s’en targuer. Par deux fois, elle est pourtant passée très proche de l’intégrer... et ces deux occasions manquées se condensent en une seule année.

Phase de groupes de la C1, à la croisée des chemins

Au début de la saison 2003/2004, les équipes de Marseille (passée par le tour préliminaire) et de Monaco sont engagées dans la même compétition, la plus grande et la plus prestigieuse du Vieux Continent. Elles vont y connaître des parcours biens différents. En effet, à l’heure de l’écrémage opéré par les poules de Ligue des Champions, l'OM rencontre de grandes difficultés pendant que l’ASM brille dans des proportions quasi-inespérées (voir suite de l’article).

Cependant, les Phocéens réalisent des performances correctes et tiennent tête au futur vainqueur, le FC Porto, ainsi qu’à la constellation d’étoiles du Real Madrid (Raul, Ronaldo, Zidane, Figo, Beckham, Roberto Carlos, Casillas etc.) en ne s'inclinant, par exemple, que 2-1 face à elle, au Vélodrome. Ils subissent tout de même quatre défaites face aux deux grosses cylindrées du groupe... mais arrachent, lors de l’ultime journée, une 3e place qui les autorise à poursuivre l'aventure à l'échelon inférieur, en Coupe de l'UEFA. (Résultats complets ci-dessous). Ils y seront bien plus vaillants encore.

Retour aux sources de l’aventure qu’ils s’apprêtaient alors à vivre.  

L’OM, porté par ses individualités... qui finissent par craquer

Après une première année réussie, avec notamment un exercice domestique 2002/2003 positif (3e de L1) bien que décevant en terme de « spectacle » (l’OM termine moins bonne attaque du « Top 10 »), Alain Perrin entame sa deuxième saison aux rênes du club marseillais.

 L’une des clés de son succès ? Une solide base arrière, articulée autour d’une « défense à 5 » de circonstance. L’ancien coach troyen ne s’en cache pas, c’est en fonction des hommes dont il dispose _ et plus particulièrement de l’un d’eux _ qu’il opte pour ce schéma de jeu : «  la tactique ça se définit en fonction de l'effectif, avec un libéro de la classe de Frank Leboeuf, on ne peut jouer qu'à cinq derrière (2002) ».  Seulement, le futur comédien s’est envolé pour le Qatar durant l’été 2003 et le technicien marseillais change de système, instaurant un 4-4-2 qu’un discret nouveau, Drogba, et une recrue-phare, Mido, se doivent de sublimer (et dont les rôles vont bientôt s’inverser).

Entre août et janvier, un effectif et une équipe chamboulés

Méritants mais limités en Europe, ambitieux mais décevants en L1 (6es à 12 points de... Monaco après 20 journées), les Olympiens, pourtant très proches de leurs standards de l’année précédente* s’enlisent dans une saison sans relief. Mi-janvier, Alain Perrin est limogé et José Anigo, pour assurer l’intérim, est nommé.

Le pompier de service de l’OM remet le 5-3-2 au goût du jour : son équipe change de visage... et de visages. Camel Meriem s’impose, Mathieu Flamini se révèle, Demetrius Ferreira et Laurent Batlles intègrent le club au Mercato tout comme le « Divin Chauve », portier du sacre de 1993.

Alors que Brahim Hemdani, milieu défensif de formation, se reconvertit avec réussite en libéro, Daniel Van Buyten quitte le club qui l’a vu prendre une nouvelle dimension : entre ses soldats, son organisation et ses patrons, l’escouade olympienne prend une allure bien différente de celle qui était la sienne quelques mois auparavant. (Voir la représentation suivante).


Cette mue ne sera pas vectrice de succès en terres françaises, l’OM se désintéressant petit-à-petit du championnat, privilégiant la scène européenne où les victoires s’enchaînent... grâce au mythe de l’électrochoc du changement d’entraîneur ? Peut-être. Grâce à un homme, surtout.

Le phénomène Drogba

Didier Drogba aura réussi, en l’espace de moins d’une année, à prendre une place gigantesque dans les cœurs et esprits des fans marseillais... comme très peu l’ont fait en si peu de temps. Sur pénalty, il est l’unique buteur d’un seizième de finale poussif, remporté face à Dnipropetrovsk [1-0, (1-0 ; 0-0)].

C’est au tour suivant que se dessinent les contours de la croisade marseillaise, lorsque Liverpool, trois ans après son historique quintuplé, défie l’OM pour une place en quart de finale. Récoltant un match nul positif à Anfield (1-1), où son attaquant ivoirien a encore scoré, les Marseillais vont glaner leur qualification au Vélodrome.

Alors que les « joueurs qui ne marcheront jamais seuls » avaient pris les devants par Emile Heskey (15e), à moins de dix minutes du terme de la première période, Steve Marlet provoque un pénalty et un carton rouge suite à une superbe ouverture de Laurent Batlles. « DD » transforme la sentence et, à dix, les Reds subissent en deuxième mi-temps. Abdoulaye Meïté, blessé à l’œil quelques minutes plus tôt, marque d’un coup de tête rageur. Liverpool est éliminé [3-2, (1-1 ; 2-1)] ... mais le prochain obstacle a, aussi, de quoi impressionner.

C’est en effet à l’Inter Milan de Cannavaro, Materazzi, Zanetti, Recoba, Vieri etc. que l’OM est confronté aux portes du dernier carré. Le premier round se tient sur la Canebière et les locaux le remportent 1-0 grâce à un certain Didier Drogba. Cependant, l’addition aurait pu être bien plus lourde et l’homme providentiel marseillais, averti d’un carton jaune pour avoir trop longuement fêté sa réalisation, sera suspendu pour la revanche. Le suspense reste entier.

Au retour, les « Interistes » font le siège du but d’Olympiens dont le roseau plie mais ne rompt point. Julio Cruz (remplaçant de Vieri, blessé) bute plusieurs fois sur un Barthez serein, les velléités d’Alvaro Recoba (absent à l’aller et rentré en cours de jeu), elles non plus, ne donnent rien. Dans la foulée d’un coup-franc de l’Uruguayen, repoussé par le mur phocéen, l’OM subit un nouvel assaut... Hemdani repousse le danger,  Flamini lance Meriem qui, d’un contre assassin, entérine la qualification des siens  [2-0, (1-0 ; 0-1)].

En demi-finale, c’est Newcastle qui se dresse sur la route des Marseillais. Ces derniers ont, cette fois, l’opportunité de profiter de la ferveur de leur public, au match retour, pour conquérir leur place en finale. Le premier tête-à-tête entre les deux clubs accouche d’un match nul et vierge, et donne du crédit à cette hypothèse (même si rester muet à l’extérieur augure certains dangers). Le second en fait une réalité. Un but pour décanter la situation, peut-être son plus beau avec l’OM [même si la concurrence est rude (1)] et très certainement son plus important (voir vidéo ci-jointe), puis une deuxième banderille, plantée sur une belle combinaison issue d’un coup de pied arrêté, pour clore le débat.... cette rencontre est celle de Didier Drogba.

 https://www.youtube.com/watch?v=NJ6Ww7-bwVY

Newcastle, sans solutions, est éliminé [2-0, (0-0 ; 2-0)]. Lors de l’ultime combat, c’est l’OM qui sera dans la même impasse.

Un sentiment d’impuissance lors d’une finale frustrante

Face au FC  Valence _ assuré de remporter la Liga pour la deuxième fois en trois ans, finaliste de la C1 en 2000 et 2001 et emmené par des piliers qui se sont inscrits dans la durée (Canizares, Ayala, Albelda...) _ le club phocéen s’avance en outsider. Le duel de goleadors pourrait être décisif : Drogba, touché à la hanche, est incertain alors que Mista réalise sa saison la plus aboutie (avec plus de 20 buts, elle restera la meilleure de sa carrière).

La première période est équilibrée, le statu quo est décrété... jusqu’à ce que Fabien Barthez ne fauche l’attaquant de pointe valencien, dans la surface. Double peine prononcée par Pierluigi Collina : pénalty et carton rouge. Vicente trompe Gavanon : 1-0 à la mi-temps.

Les quarante-cinq dernières minutes seront celles du vain espoir, Mista en personne se charge de doubler la mise et Marseille tombe avec les honneurs. Valence remporte la Coupe de l’UEFA, 2-0. Entre son buteur vedette (meurtri physiquement) et son charismatique portier (fautif,  incontestablement) les héros de l’OM ont porté leurs coéquipiers jusqu’à la finale... avant de s’y faire le symbole de leur échec.

Ce dénouement cruel n'efface pas tout: durant l'ensemble de sa campagne européenne en C3, le club marseillais aura réservé à ses supporters de superbes émotions, écrivant une nouvelle page (certes loin d'être la plus glorieuse) de son Histoire. Dans le même temps, son voisin monégasque gratifie lui-aussi ses fans d'un passionnant périple, à l'étage supérieur. 

L'AS Monaco, une attaque de feu... éteinte lors du dernier acte 

Sur le Rocher, Didier Deschamps mène une équipe qui, dans l’hexagone, s’impose comme le plus grand rival d’un OL en début de règne (attaque la plus prolifique et 2e de L1, en 2002/2003)  et, en Europe, aspire à jouer les trouble-fête.

Dans cette optique, en C1, les trois premiers matchs qu’elle dispute laissent présager de belles choses (deux victoires et une défaite) ... mais pas le récital qui leur succède !

Une victoire qui marque les esprits

Lors de la 4e journée, les joueurs monégasques étrillent l’équipe de La Corogne, future demi-finaliste de la compétition, après un authentique exploit en quart face à l’AC Milan, (battu  4-1 / 4-0), et alors leader du groupe. Le score de 8-3 et le quadruplé de Dado Prso, historiques, font de l’ASM un candidat de plus en plus pris au sérieux.

Après deux dernières rencontres moins flamboyantes, mais tout de même positives, Monaco termine en tête de sa poule (ci-joint le classement et le détail de ces matchs).

Le tempérament de guerrier de ses défenseurs (Squillaci, Givet, Rodriguez...), la complicité entre Patrice Evra et Jêrome Rothen sur le flanc gauche, la complémentarité de ses milieux de terrains et le talent pluriel de ses attaquants sont autant d’atout pour Deschamps.

Il dispose donc, entre autre, d’une remarquable force de frappe offensive, Fernando Morientes, auteur de 100 buts pour le Real Madrid étant soutenu ou suppléé par : Dado Prso, honnête attaquant croate alors dans la forme de sa vie, Shabani Nonda, 26 buts en championnat la saison passée, longtemps blessé durant celle-ci, et Emmanuel Adebayor, prometteur avant-centre venu de Metz.

Le jeune coach français fait évoluer son équipe dans deux schémas différents, selon les présences en ses rangs, les particularités de l’adversité et le contexte des rencontres disputées (voir illustration).

De plus, plongeant de son aile droite ou évoluant « en satellite » autour des grands gabarits de devant, Ludovic Guly représente également un danger permanent et symbolise le fait que la modularité des deux systèmes préférentiels de Deschamps offre encore plus d’opportunités que leur photographie laisse à penser. Suffisamment pour aller loin en C1 ?

A la manière des Marseillais, les joueurs de l’ASM commencent leur phase finale par une double confrontation a priori abordable (bien que les déplacements en Russie soient rarement des parties de plaisir) autant que peu convaincante, a posteriori : le Lokomotiv Moscou, en huitième de finale, est effacé [2-2, (2-1 ; 1-0)].

La marche Royale : l’ASM écarte Chelsea après avoir balayé le Real

En  quart, l’atmosphère est toute autre. C’est au Stade Santiago Bernabéu que Monaco se déplace pour y affronter une équipe du Real Madrid dont le potentiel est colossal. La première mi-temps s’achève sur le « petit » score de 1-0 pour les visiteurs (Squillaci à la 43e) mais, rapidement, tout s’enchaîne au retour des vestiaires. Les Merengues reviennent à hauteur (53e) puis, après dix minutes folles (ponctuées de trois réalisations de « Ballon d’Or », Zidane, Figo et Ronaldo) s’échappent... irrémédiablement (4-1 à la 81e) ? L’ancien joueur de la « Maison Blanche », Morientes, ramène immédiatement l’écart à deux buts et entretient l’infime espoir qui subsiste dans les rangs rouges et blancs. Pour le retour, Zikos est blessé, Bernardi est suspendu et Deschamps opte pour un 4-4-2 résolument offensif en substituant à sa paire de récupérateur titulaire le duo Cissé - Plasil qui, par la capacité qu’a ce dernier à se projeter vers l’avant, se veut plus dangereux... pour les deux équipes.

Les « Galactiques » enfoncent le clou après une grosse demi-heure, lorsque Ronaldo sert Raul. A cet instant, Monaco doit marquer trois buts sans en encaisser un seul, pour rester dans la compétition. Peu avant la pause, Giuly, d’une belle volée, fait le premier pas en direction de l’exploit. Lors du second acte, d’une superbe « Madjer » il effectue le dernier, alors que Morientes s’était, entre temps, chargé du deuxième : Les Madrilènes voient s’envoler leurs rêves de « Decima » et Monaco poursuit sa route [5-5, (4-2 ; 3-1)].

Résumé de ce match d’anthologie (vidéo suivante) et article en annexe (2) pour plus d’informations.

https://www.youtube.com/watch?v=5QkKaSbyiCw

Les représentants de la Principauté fondent sur leur prochain adversaire, qui ne s’avance pas non plus en victime expiatoire : Chelsea, tout juste racheté par Roman Abramovitch, ambitionne de régner sur l’Europe.

La demi-finale aller se déroule au Stade Louis-II et pour les Blues le tarif est le même que pour les joueurs du Real : 3-1 (aux buts de Prso, Morientes et Nonda, seul celui de Crespo résonne en écho). Qui plus est, c’est à dix contre onze dès la 53e minute (le score étant alors de 1-1) que les Monégasques ont marqué les deux buts qui leur ont permis de distancer les Londoniens.

Au retour, exceptionnellement (en fonction de la suspension de Zikos, l’expulsé de l’aller, et des circonstances), Deschamps base son organisation défensive sur cinq arrières (Ibarra-Rodriguez-Squillaci-Givet-Evra). Trop frileux ? Sans doute. Après 45 minutes, ce sont les Anglais qui sont en position de qualifiés (2-0) lorsque, juste avant de rentrer aux vestiaires, Ibarra profite d’un coup de tête de Morientes pour inverser la tendance. En deuxième mi-temps, plus entreprenants pour se mettre à l’abri (Plasil ayant remplacé Squillaci), les joueurs de Monaco égalisent (par leur inévitable attaquant espagnol) et mettent les Blues dos au mur : ils ont trente minutes pour marquer trois fois... ce qu’ils ne feront pas. Chelsea s’avoue vaincu [5-3, (3-1 ; 2-2)] et l’ASM accède à la finale.

Un échec majuscule, lors d’une finale cauchemardesque

C’est le FC Porto qui lui y sera opposé, dans un dernier acte très ouvert, opposant deux... outsiders. En effet, le club portugais non plus _ virtuellement éliminé, à la 90e minute de son huitième  retour, à Old Traford _ n’avait rien d’un favori à l’aube de la grande messe qu’est la C1.

Les Lusitaniens, qui ont déjà triomphé de l’OM en poule, ainsi que de l’OL en quart, vont encore jouer le rôle de la « bête noire » du foot français.

Pourtant, positionnée en 4-3-3, l’ASM débute bien la rencontre. Globalement, l’entame de match est équilibrée. Giuly, susceptible de se recentrer et de profiter des déviations de Morientes, représente une option intéressante et apporte de la profondeur au jeu de son équipe. Sa sortie forcée (sur blessure, à la 23e), pousse Deschamps à repasser en 4-4-2 et permet au FC Porto de Mourinho et Deco de prendre l’ascendant au milieu de terrain. Les Portugais frappent une première fois, avant la mi-temps, puis, enfoncent le clou par deux fois, lorsque l’ASM joue son va-tout (Cissé cédant sa place à Nonda). Le score est sévère (3-0), mais la défaite est sans appel.  [Voir dossier à consulter (3), pour une analyse plus poussée].

Dans ce match rien n’a été favorable aux hommes de Deschamps qui n’avaient plus la force (à la fois physique et mentale) de parachever leur fantastique série de performances exceptionnelles. Ce sont bien ceux du Special One, diablement efficaces, qui rentrent dans la légende de la C1 et font de lui ce qu’il est encore aujourd’hui : l’un des plus éminents techniciens de son époque et, peut-être, la plus grande « star » parmi ceux-ci.

L’OM et l’AS Monaco n’auront donc pu mener à bout leurs épopées respectives. Epopées qui voient leur valeur (entre autre sentimentale) démultipliée par leur préoccupante rareté.

En effet, si l’OL et Bordeaux ont ardemment défendu les couleurs françaises en s’affrontant en quart de finale de la C1 2009/2010, avant que les Gones ne s’inclinent en demi face au Bayern, ils n’ont pu échapper à la dure loi d’une éclipse que seule une éclaircie sans lendemain avait su mettre à mal il y a onze ans. Une éclipse que le Paris-Saint-Germain _ dernier vainqueur hexagonal d’une grande compétition européenne, la « Coupe des Coupes » en 1996 _ et l’AS Monaco ambitionnent de fendre d’un rayon de soleil cette saison. Ils raviveraient ainsi, par leurs bonnes performances, une petite lueur d’espoir dans le paysage d’un « football de clubs » français que peu d’astres ont su éclairer durablement et qui sombre dans la pénombre bien plus souvent qu’il ne scintille sous le feu des projecteurs d’une scène européenne qui se refuse à sacrer l’un des siens depuis des lustres.

Simon Farvacque

 

*1.7 points inscrits, 1.1 buts marqués et 0.9 encaissé, en moyenne, par match en 2002/2003

à 1.7 Points, 1.3 buts marqués et 1 encaissé, par rencontre, après 20 journées en 2003/2004.

(1) But de Drogba face  à Montpellier, élu « But de la saison 2003-2004 » aux Trophées UNFP http://www.dailymotion.com/video/xmf1z0_le-but-de-drogba-face-a-montpellier-en-2003-2004_sport

(2) http://www.top11.fr/match-de-legende-as-monaco-real-madrid-2004/

(3) http://www.sofoot.com/monaco-porto-2004-la-derniere-surprise-189487.html

Sources :

http://www.footmarseille.com/711/les-errements-tactiques-de-monsieur-perrin.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_des_champions_de_l%27UEFA_2003-2004

http://www.lfp.fr/ligue1/classement#sai=71&journee1=1&journee2=38&cat=Gen

http://www.ohaime-passion.com/matchs-om_2003_67.html

http://www.om4ever.com/HistSaisons/2003-04.html

http://www.footmarseille.com/1016/bilan23-les-joueurs.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_UEFA_2003-2004

http://yourzone.beinsports.fr/om-epopee-coupe-uefa-2004-didier-drogba-newcastle-ligue-europa/

http://www.top11.fr/match-de-legende-as-monaco-real-madrid-2004/

http://www.football365.fr/coupes-d-europe/ligue-des-champions/le-real-madrid-passe-seconde-635153.shtml

http://monaco-on-est-riche-et-alors.com/chelsea-2-2-as-monaco-lasm-en-finale-champions-league/

Publié le 09/03/2015

 



 


Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement